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Alphonse Daudet

Alphonse Daudet est né à Nîmes le 13 mai 1840. Il s’installe à Lyon avec sa famille en 1849. Mais son père, négociant en soieries, y fait faillite, et Alphonse doit interrompre ss études avant le baccalauréat et devenir maître d’étude au collège d’Alès – une expérience qui inspirera Le Petit Chose.
Alphonse rêve d’une carrière littéraire, aussi rejoint-il son frère Ernest à Paris. Aussi désargenté qu’ambitieux, il y connaît la vie de bohème ; mais ses talents d’orateur le font rapidement admettre dans les salons littéraires courus et son premier recueil, publié en 1958, Les Amoureuses, est un succès. L’impératrice Eugénie, séduite, le fait nommer secrétaire du duc de Morny, sinécure qui le met à l’abri des soucis matériels jusqu’à la mort du comte, en 1865.
En 1859, il rencontre Frédéric Mistral, et découvre le Félibrige, ainsi que sa propre identité provençale, qui prendra une place certaine dans ses productions ultérieures (L’Arlésienne, Tartarin de Tarascon…). Daudet s’essaye aussi à la chronique journalistique et au théâtre (La dernière idole, 1962, Les Absents, 1864). Après la mort du comte de Morny, sa santé décline, et il fait de fréquents séjours dans le sud – Provence, Corse, Algérie… Alphonse Daudet rencontre Paul Arène, avec qui il séjourne en Provence ; ils écrivent ensemble des Chroniques provençales publiées dans le journal l’Évènement. Ces chroniques sont la première mouture des Lettres de mon Moulin, publiées en 1869 – et peut-être doivent-elles autant à Arène qu’à Daudet.
En 1867, Alphonse Daudet épouse Julia Allart, avec qui il aura trois enfants. Le couple s’installe en banlieue parisienne et aiment à recevoir leurs amis peintres et écrivains. Malgré sa santé déclinante due aux attaques de la siphyllis, Daudet reste prolifque : Le Nabab en 1877, L’Évangéliste en 1883, Sapho en 1984…). Il meurt le 16 décembre 1897 à Paris.


Rôles : Écrivains.